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 Principles Of Lust: Sadness - Find Love - Sadness

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Leandre H. Johansen
#GOD — NORSE MYTHS

Leandre H. Johansen
#GOD — NORSE MYTHS
▼ Crédit Avatar : Lux Aeterna

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MessageSujet: Principles Of Lust: Sadness - Find Love - Sadness   Principles Of Lust: Sadness - Find Love - Sadness Icon_minitimeDim 26 Mai - 1:37


Leandre Heimdall Johansen

Celui qui éclaire le monde


Informations Générales



IDENTITÉ : Leandre Heimdall Timothy Johansen
DIVINITÉ LIÉE : Heimdall. Dieu protecteur d'Asgard et du Bifrost.

ÂGE PHYSIQUE : 75 ans
DATE & LIEU DE NAISSANCE : 06 septembre 1943 à Charleston en Virginie, USA.

DATE & LIEU DE L’INCARNATION : Août 2018 à Preadam Hill
STADE DE LA RÉCURRENCE : Stade IV

ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel

METIER : Ferrailleur
LIEU DE VIE : Praedam Hill

AVATAR : Chris Hemswoth
CREDIT AVATAR : Lux Aeterna


Parlons un peu de toi


CARACTERE : Brisé. Il n'y a pas d'autre mot pour décrire Leandre. Aucune lueur n'allume son regard au quotidien, il se contente de vivre sans passion, exécutant chaque jour les mêmes gestes répétitifs. Il évite le plus possible le contact des autres qu'il estime nocif. Il n'aime pas la vie mais il ne souhaite pas non plus la quitter prématurément, comme un instinct de survie qui lui souffle de rester prudent et de continuer à vivre. Comme pour l'obliger à porter un fardeau toujours plus grand comme une punition qu'il s'infligerait continuellement. Pourquoi ? Il l'ignore. C'est comme ça tout simplement.

La fatalité, il a appris depuis longtemps que la vie inflige des épreuves sans raison évidente et qu'il n'y a rien à faire pour la contrer. Il faut simplement laisser passer et avec un peu de chance, ça ira mieux plus tard. Il ne cherchera pas à se battre pour tenter de changer les choses, il laisse faire en bon spectateur qu'il est devenu. Que peut-il espérer de mieux de toute manière ? Il a déjà tout perdu. On ne peut pas changer le passé et le futur est peut-être déjà écrit alors pourquoi se prendre la tête ? La passivité est beaucoup plus simple.

Il y a peu de risque de se faire surprendre par l'espoir lorsqu'il n'y a rien à attendre de la vie. La désillusion est moins grande et la chute moins haute. Il s'enferme donc dans son isolement. Heureux en un sens de n'avoir l'inquiétude que de se trouver un toit pour dormir. Mais la solitude rend les gens taciturne et amer, elle fait remonter des regrets et de la culpabilité inutile. Leandre n'est pas un homme ouvert ni même joyeux, il n'a rien de gentil ou d'amical. Il est. Tout simplement. Un maelstrom de sentiments contraires, de doute, de regret, de haine et de colère.

Une haine contre tout ce qu'il est devenu, contre celui qui lui a fait ça. Une rage qu'il a tenté d'évacuer en se vengeant mais cela n'a rien changé si ce n'est le briser encore un peu plus. Cela n'a pas soulagé sa peine, il n'a eu que le soulagement de savoir que son bourreau ne recommencerait pas. Il avait peut-être sauvé une famille ou deux. Mais pour lui... cela ne changeait rien, sa douleur n'avait pas disparu. Elle était peut-être même encore plus grande puisqu'il n'avait plus de but à suivre. Alors sa colère s'est transformée en dégoût de lui même. Constater l'homme qu'il devenait, la part d'ombre qui commençait peu à peu à envahir son cœur le rendant insensible à toute forme de sentimentalisme.

L'indifférence de ce qui pourrait arriver après. L'impossibilité de s'émouvoir devant une belle scène de vie. Le fait de se moquer de tout, de ne pas avoir de but précis et continuer de vivre malgré tout. C'est ce qui le compose à présent. Pourtant, il n'avait pas toujours était ainsi. Autrefois, il avait été un homme bon, un homme généreux, toujours souriant, toujours une blague au bout des lèvres. Il avait toujours était d'une franchise sans égale et d'une douceur qui tranchait souvent avec son physique imposant. Son franc parlé et son verbe haut en faisait le compagnon idéal dans toute soirée digne de ce nom, son rire imposant et communicatif emplissant toute la pièce et entraînant de nouveaux éclats de rire. Son regard était vif et lumineux. Il aimait la vie, il la croquait à pleine dent.

Il était peut-être trop naïf, trop idéaliste aussi. Peut-être que cela avait été son erreur mais autrefois, il n'avait eu aucun regret. Il avait profité de la vie et de tout ce qu'elle lui avait offert. Il avait été heureux et épanoui. Mais aujourd'hui, de tout cela, il ne restait pas grand chose. Sa naïveté et sa joie de vivre s'étaient envolées. Ne restait de son humour taquin qu'une forme de sarcasme parfois mordant et presque cruel. Son sourire et son rire avaient disparus presque autant que sa douceur. Il ne restait de lui qu'une coquille vide bougonne. Il avait néanmoins conservé son franc parlé. Du moins lorsqu'il prenait la peine de s'intéresser suffisamment longtemps à un sujet ou de s'impliquer dans une conversation. Ce qui malheureusement n'était pas courant, abandonnant l'idée même de continuer à côtoyer les autres pour s'enfermer dans son mal-être et ses souvenirs.  

Heimdall semble être tout l'inverse de Leandre ou du moins, il se rapproche du Leandre d'autrefois, celui qui n'avait pas encore connu de transformation. C'est un dieu sage qui sait écouter lorsqu'on lui parle, il semble calme à première vue mais que l'on ne s'y trompe pas, c'est un guerrier, il faut se méfier de l'eau qui dort. Il peut agir et prendre une décision rapidement et il ne s'apitoie que très rarement sur son sort. Contrairement au loup qu'il a remplacé, il ne regarde pas vers le passé, il avance vers l'avenir sereinement. Il aime la compagnie des hommes et des femmes, il aime les observer et se mêler à eux. Il n'est pas bavard plus que de raison mais il n'est pas taciturne pour autant. Il parle lorsqu'il a quelque chose à dire ou lorsque la situation s'y prête. Il préfère néanmoins écouter et il s'avère très souvent une bonne oreille capable de donner de très bons conseils.

Il est curieux de beaucoup de choses et il a un sens du devoir très développé. Il estime avoir pour mission de protéger le dôme et tous ses habitants des Ténèbres qui ont été libérées en même temps que les dieux. Il surveille leur ennemie mortelle et se préparer lorsque la guerre sera totalement engagée. Les dieux tâtonnent encore, ils s'approprient leurs nouveaux corps et ils ne sont pas encore prêt à se battre. Toutefois, ce n'est pas une raison pour s'endormir devant le danger. Le dôme offre une protection mais jusqu'à quand ? Il reste aux aguets, c'est son rôle après tout. Cela ne l'empêche pas de savoir s'amuser et de profiter de la vie et des plaisirs qu'elle a à offrir. Il aime rire et ne refusera jamais une blague même s'il ne comprend pas toujours le second degré et le sarcasme.  

Heimdall est également d'une loyauté à toute épreuve envers les personnes qu'il estime la mériter. Il ne trahira jamais sa famille et ses amis sauf si son esprit moral prend le pas. Il est d'une droiture à toute épreuve et obéis aux ordres sans broncher. Toutefois, il possède un grand sens moral et il pourrait arriver que ce sens moral surpasse tout le reste et le fasse agir différemment de son devoir. Il considère toutes les créatures à la même enseigne. Que ce soit dieu, humain, mutant, sirène, vampire ou loup-garou, pour lui, une vie et une vie et elle mérite le même respect peu importe son espèce. C'est quelqu'un de très respectueux qui fera tout pour éviter le conflit mais qui n'hésitera pas à se battre jusqu'à la mort si le combat est inévitable.


PARTICULARITÉS : Un croissant de lune tatoué sur le biceps droit, son tatouage de recensement sur l'avant bras gauche et des yeux jaunes caractéristiques de son état de loup-garou et de cabot. Du moins... ça s'était avant. Depuis que Heimdall a pris possession du corps de Leandre, ses tatouages ont disparus, ainsi que ses yeux jaunes. Il n'est plus un loup-garou, il est devenu un dieu et il n'est plus Leandre. Il est Heimdall. Il a gardé le nom de sa récurrence par respect pour l'homme qui habite son corps avec lui pour qu'il ne soit pas totalement oublié lorsqu'il l'aura totalement étouffé. De plus, il dort moins qu'un oiseau et il veille tout le temps sur le monde.



Be careful of the... race


Les récurrences sont apparues il y a environ un an sous le Dôme… À terme de leur divinisation, elles peuvent acquérir trois pouvoirs distinctifs. Quels sont-ils pour ce personnage ? :  Les pouvoirs d'Heimdall sont :

1 : Sens sur-développés. Comme tous les dieux, il possède de base des sens et une force sur-développés mais les siens sont encore plus développés. Il peut entendre pousser l'herbe dans les champs et la laine croître sur le dos des moutons. Il peut voir jusqu'à cent lieux à la ronde de jour comme de nuit.

2 : Super Voix. Il peut se faire entendre à des lieux à la ronde et son cri et si puissant qu'il peut briser le verre s'il arrive à maîtriser sa voix correctement. Il doit pouvoir se faire entendre en cas d'attaque de ses ennemis.

3  : Super vitesse et super force. Il devient quasiment invincible sur le point physique. Il est plus fort et plus rapide que tout ce qui est connu sur la terre. Dieux et créatures confondus. Il devient le guerrier ultime. Le protecteur de tous.

Comment ce personnage vit-il son état de récurrence ? Où en est-il dans ses pensées et sur le lien entre l’hôte et le dieu qui l’habite ? : Heimdall vit très bien sa récurrence. Au début, il a tenté d'établir un lien avec Leandre mais ce dernier se laisse oublier et n'intervient jamais. Il s'efface sans lutter et Heimdall ne va pas le retenir après tout, c'est son choix. C'est sans doute plus simple ainsi, il n'aura pas besoin de se battre pour s'imposer et il n'aura pas besoin de culpabiliser.

Que pense-t-il du Dôme et de Praedam Hill ? : Il estime que le dôme est nécessaire pour protéger les dieux et les créatures des Ténébres. Il est prêt à le défendre bec et ongle. Jusqu'à la mort s'il le faut.



Et toi, marionnettiste ?

Je m'appelle Oph et j'ai 27 ans.
J'ai connu le forum grâce à la divinité fondatrice suprême et je le trouve parfait.
Mon personnage est un INVENTÉ créé par ma personne.
Je possède des doubles comptes, et ce sont ECRIRE ICI.
Le mot de la fin : Seth Ennead, Ezechiel De Lioncourt, Calixte Jones et Hildegarde Schwartz !


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Leandre H. Johansen
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MessageSujet: Re: Principles Of Lust: Sadness - Find Love - Sadness   Principles Of Lust: Sadness - Find Love - Sadness Icon_minitimeDim 26 Mai - 1:37


Raconte nous ton histoire

Seasons came and changed the time





21 juin 1950

"Leandre ?"

Ses longs cheveux blonds et bouclés volaient tout autour de sa tête alors qu'elle courrait vers moi. J'esquissais un léger sourire alors que je me levais en époussetant mon pantalon pour enlever la terre qui aurait pu s'y coller. Précaution inutile... Valentine se jeta à mon cou nous envoyant valser au sol dans un grand éclat de rire. Nous restâmes un moment allongés au sol à observer les nuages.

"Regarde celui là ! On dirait un petit lapin !"

Je tournais la tête vers elle pour l'observer avec un petit sourire. Elle était jolie Valentine et j'étais heureux d'être son voisin. J'étais heureux d'être son ami. Je tournais à nouveau la tête vers les nuages avec un petit sourire avant de lui en montrer un autre.

"Et celui là, on dirait un soldat qui va tirer sur le petit lapin..."

Un coup de coude bien senti dans mes côtes me tira une grimace de douleur alors que je partais dans un éclat de rire devant son air outré.

"Tu es méchant Leandre !"

Sa moue boudeuse me tira un petit sourire amusé alors que je me redressais pour lui lancer un regard d'excuse, ses yeux verts brillants me fixaient et je me sentis rougir légèrement. Je sortis de ma poche un petit paquet sommairement emballé et le lui tendis avec un petit sourire.

"Joyeux anniversaire Valentine."

Elle se redressa à son tour pour saisir le petit paquet avec un air de surprise. Elle ne semblait pas s'attendre à un cadeau de ma part sans doute. Un immense sourire de joie pure se dessina sur son visage alors qu'elle tendait un petit cheval de bois sculpté devant elle.

"Oh Leandre ! Il est magnifique ! C'est toi qui l'a fait ?"

Je vis l'émotion briller dans ses yeux alors que je hochais la tête pour confirmer et qu'elle se jetait à mon cou en posant délicatement ses lèvres sur ma joue. Je lui adressais un sourire ravi, j'avais passé presque un mois à sculpter ce petit cheval sous les conseils avisés de mon père. Il était ébéniste de métier et il n'était plus à son premier sujet modelé alors il me transmettait sa passion pour qu'un jour, je reprenne son atelier. Ce que je ferais cela ne faisait quasiment aucun doute.

"Merci mille fois !"

La joie de Valentine me confortait d'ailleurs dans mon idée, je voulais encore voir mille fois son visage s'illuminer de la sorte. Ce serait ma préoccupation principale, je voyais bien son regard fasciné quand elle passait devant l'atelier avec son père et qu'elle regardait mon père travailler. Je voulais qu'elle me regarde de la même façon. J'esquissais un petit sourire fier et heureux d'avoir réussi. Je tendis ma main vers elle pour l'aider à se relever.

"Je suis heureux que ton cadeau te plaise."

Elle posa sa main délicate dans la mienne et se releva en souriant. Je conservais sa main dans la mienne alors que nous redescendions la colline pour rejoindre nos maisons respectives. J'avais à peine sept ans mais je savais déjà précisément ce que je voulais. J'étais amoureux de Valentine et un jour je l'épouserais. Même si son père était médecin et que je n'étais pas assez digne. Je m'étais promis qu'un jour Valentine serait ma femme !



8 août 1962

"Tu es prêt ?"

J'ajustais une dernière fois ma cravate avant de me fixer dans le miroir une dernière fois. Je hochais la tête avec un petit sourire en me tournant vers mon témoin.

"Je crois oui..."

Il m'observa avec un sourire moqueur et envoya une grande claque amicale dans mon épaule.

"Regardez le ! Le grand Leandre qui a le trac, c'est adorable."

Il me lança un sourire narquois alors que je haussais les yeux au ciel.

"C'est pas drôle ! Et si elle me dit non ? Et si son père fait un scandale pendant la cérémonie ? Et si, elle décide que c'est trop tôt ?"

Il me lança un regard blasé avant de soupirer en secouant la tête.

"T'es idiot quand tu t'y mets... tu le sais ça ? Ton beau-père dira rien, il s'est fait une raison. Valentine t'aime, c'est une évidence rien qu'à la façon dont elle te regarde. Et ce n'est pas trop tôt ! C'est parfait. Dix-neuf ans, c'est l'âge idéal pour se marier, ironisa-t-il. Non mais plus sérieusement, vous vous aimez depuis plus de dix ans... ce serait bête d'attendre encore."

Je hochais la tête légèrement rassuré. Je savais que je prenais la bonne décision, j'aimais Valentine depuis tellement d'année. La promesse que je m'étais faite me revint en mémoire et un sourire amusé se dessina sur mes lèvres. On y était, j'avais tenu ma promesse. Je me rappelais encore de la première fois où je lui avais avoué mes sentiments. C'était sur cette colline, toujours la même. Là aussi que je lui avais fait ma demande en mariage.

La suite avait été un peu plus compliqué, le père de Valentine ne voyait pas cette union d'un bon œil. Pourtant, je venais de reprendre l'atelier de mon père, j'étais un bon artisan. Le bois me parlait et je savais l'écouter. J'aimais le travailler et j'aimais voir Valentine me regarder travailler. Je pourrais subvenir à nos besoins. J'avais déjà repéré une petite maison à l'extérieur de la ville. J'avais économisé et il fallait juste passer à la banque pour faire un prêt. Tout était casé dans ma tête.

Je savais ce que je voulais et je savais ce que j'avais à faire. Pourtant alors que j'attendais auprès de l'autel son arrivée, tout se bousculait dans ma tête. Jusqu'à ce que son regard croise le mien. Jusqu'à ce que je la vois dans sa robe de mariée. Jusqu'à ce qu'elle soit près de moi, souriante et plus belle que jamais. Plus aucun doute ne fus permis. Je savais que j'avais raison. Rien que parce qu'elle était là près de moi.

Un sourire s'étira sur mes lèvres alors que je prenais sa main dans la mienne, alors que mon regard ne la quittait pas. Je l'aimais tellement, elle était toute ma vie, passée, présente et future. J'entendais à peine le prêtre parler, toute mon attention sur elle jusqu'à ce que je perçoive vaguement cette question. Celle que j'appréhendais comme j'attendais avec impatience.

"Je le veux."

Je vis son sourire et ses yeux briller d'émotions alors que je répondais par l'affirmative à cette question qui allait changer nos deux vies. Je la vis hocher la tête alors que la question lui était posée également. Mon sourire s'agrandit légèrement alors que son regard émeraude se plongeait dans le mien.

"Oui, je le veux."

J'étais l'homme le plus heureux du monde à cet instant. Le reste de la cérémonie passa comme un rêve. L'échange des alliances et des vœux. Le baiser qui scellait notre union. Je sentis une de ses larmes de bonheur mouiller ma joue. Elle s'empressa de l'essuyer en riant alors que nos regards ne se lâchaient pas. Elle était mienne et j'étais sien. Il n'y avait rien de plus important à cet instant si ce n'était le bonheur que nous ressentions. Je me sentais invincible. Prêt à surmonter toutes les épreuves à ses côtés.



31 octobre 1963

Un plaid sur les genoux, caressant son ventre rebondi de temps à autre, Valentine regardait un film d'horreur tout en mangeant les fraises que je venais de lui ramener avec peine. Je la fixais d'un oeil attendrit alors que je passais une main sur son ventre avec un petit sourire tendre.

"Tu crois qu'il nous entend si on lui parle ?"

Elle me glissa un petit regard amusé alors qu'elle hochait la tête.

"Oui, elle t'entend parfaitement."

Je haussais un sourcil surpris à sa remarque.

"Elle ? Comment peux-tu être sûre que c'est une elle ?"

"Et toi comment sais-tu que c'est un il ?"

Elle me fixe avec son petit sourire moqueur avant de croquer dans une fraise. Je fronce les sourcils songeur.

"Je ne sais pas... On dit le bébé alors... instinctivement je dis il..."

Elle esquisse un petit sourire amusé avant de hocher la tête lorsque soudain une grimace de douleur traverse son visage. Elle attrape précipitamment ma main et la pose sur son ventre.

"Leandre ! Il a bougé ! Tu sens ?"

Je la fixe un moment perplexe avant de sentir comme une pression contre la paume de ma main. Un sourire fleurit ses mes lèvres alors que mon regard se lève vers Valentine et que je la fixe émerveillé. Elle me regarde avec un sourire ravi alors qu'elle glisse sa main dans mes cheveux en une tendre caresse. Mon regard brille d'amour et de fierté alors que le sien est aussi brillant que les étoiles. Je me penche à nouveau sur son ventre et l'embrasse tendrement tout en le caressant doucement.

"Peu importe ce que tu es... Papa t'aime déjà."

Mon bonheur est à son apogée, je ne pensais pas pouvoir être encore plus heureux que le jour de mon mariage mais vivre avec Valentine était un bonheur permanent. Cet enfant à naître me comblait déjà alors qu'il n'était encore qu'un tout petit être en développement dans une poche. Je redressais la tête vers mon épouse et capturais ses lèvres avec passion. Elle était tellement belle, tellement merveilleuse. Je me reculais à contrecœur pour la laisser reprendre son souffle alors qu'elle riait doucement. Je ne me lasserais jamais de la regarder.

Je fus tiré de ma rêverie par un bruyant claquement. Je me levais brusquement en fronçant les sourcils, attrapant le fusil posé dans le cagibis sous l'escalier. Le bruit venait de l'arrière cuisine, je me dirigeais prudemment dans cette direction lorsque je vis la porte entrouverte. Je m'approchais un peu plus pour regarder dehors avant de froncer les sourcils. Il n'y avait personne... Je poussais un soupir avant de fermer la porte.

"Il va vraiment falloir que je répare cette porte... même un petit coup de vent arrive à l'ouvrir maintenant..."

Je levais la voix pour que Valentine m'entende avant de commencer à revenir sur mes pas pour aller la rejoindre lorsqu'elle poussa un cri qui me glaça le sang. Je serrais mon fusil plus fort dans ma main avant de courir vers le salon.

"VALENTINE !"

Mon hurlement avait traversé la pièce alors que je la trouvais inconsciente au sol dans une mare de sang, un loup énorme à ses côtés. Sans réfléchir plus, je pointais le canon de mon fusil sur la bête alors qu'il commençait à s'approcher de moi. Je tirais un premier coup de feu pour tenter de l'éloigner mais cela ne sembla pas l'effrayer puisqu'il bondit sur moi, me renversant en arrière et me faisant tomber au sol. Je sentis ses crocs s'enfoncer dans la chair tendre de mon cou me tirant un hurlement de douleur. C'était insoutenable, intolérable... La dernière chose que je vis ou que je crus entendre, ce fut des voix s'approchant de moi. Mais peut-être avais-je rêvé, ce devait n'être qu'une illusion alors que je sombrais dans les ténèbres.



2 novembre 1963

La douleur me transperçait jusque dans les muscles. Insupportable. C'est ce qui me tira de mon inconscience, je passais une main dans mon cou mais je ne sentis rien d'anormal. Aurai-je rêvé alors ? J'ouvrais les paupière brusquement en me redressant précipitamment. Valentine ! La pièce tourna violemment autour de moi, je m'étais relevé trop vite sans doute. Je fermais donc les paupières pour que la pièce arrête de tourner et que je puisse voir où je me trouvais. Je ne connaissais pas cette chambre. Je n'était clairement pas chez moi. Et plus étrange encore, c'était la présence de cet homme à mon chevet. Je ne le connaissais pas, ne l'avais jamais vu avant. Je fronçais les sourcils suspicieux.

"Qui êtes vous ? Où suis-je ? Ma femme ? Où est-elle ? Comment va-t-elle ?"

Mon flot de question ne sembla pas impressionner mon hôte puisqu'il prit la parole d'une voix grave.

"Je suis Lysandre, alpha de la meute de Salem. Tu te trouves actuellement dans un endroit tenu secret. Je ne peux pas te dire précisément où tu te trouves tant que tu n'as pas formellement intégré la meute. Pour ta femme... elle n'a pas survécu à la transformation, je suis désolé. L'enfant qu'elle portait n'a pas survécu non plus."

Il baissa la tête comme s'il était profondément peiné avant de poser une main sur mon avant bras.

"Le loup qui vous a attaqué était un cabot, il ne fait pas parti de la meute. Il s'est enfui dès qu'il nous a senti arriver. Je suis sincèrement désolé pour ta perte..."

Je ne comprenais rien... de quoi parlait-il ? Une meute ? Mais une meute de quoi ? La seule information que cerveau acceptait d'intégrer et qui tournait en boucle dans ma tête était la dernière. Désolé pour ma perte. Pas survécu. Mes poings se serrèrent sur le lit alors que la douleur me terrassait de l'intérieur. Je croyais avoir eu mal quand ce monstre m'avait déchiqueté le cou mais ce n'était qu'illusion à côté de cette douleur qui me tordait les entrailles de l'intérieur. Un hurlement s'échappa du plus profond de mon être, un cri inhumain, de la détresse pure. Je n'aurais jamais cru être capable de pousser un tel cri, je n'aurais jamais cru capable de souffrir autant. Instinctivement, je me recroquevillais sur moi-même laissant mon désespoir s'échapper par un torrent de larmes, je me laissais tomber sur le côté.

Plus rien ne comptait, plus rien n'existait. Peut-être que des gémissements d'horreur se sont échappés de ma gorge. Peut-être que Lysandre a quitté la pièce lassé de mes lamentations ou par pudeur. Peut-être que j'ai fini par m'endormir terrassé par la douleur insoutenable. Peut-être que jamais je n'arriverais à m'en relever. Tout semblait sans importance désormais. Plus rien n'avait de sens. Jamais. Pourquoi ? Pourquoi elle ? Pourquoi moi ? Pourquoi mon enfant que je ne connaîtrais jamais ? Pourquoi tant de cruauté ? Tout ça n'avait aucun sens. Je restais de longues heures dans cette position prostrée avant de me redresser. Je devais la voir. Je savoir où elle avait été enterrée. Je partais à la recherche de Lysandre et m'arrêtais lorsque je l'eus trouvé. Le visage défiguré par ma perte.

"Où est-elle ? Sa tombe ?"

Parler me demanda un effort surhumain mais je réussis néanmoins à les prononcer. Lysandre me fixa avec ce qui semblait être un mélange de compassion et de pitié mais finit par se lever pour me conduire dans un endroit isolé loin de la maison dans les bois. Il me désigna une simple croix de bois. La terre avait fraîchement été retournée, je pouvais sentir l'odeur de la terre emplir mes narines. J'avais l'impression que les odeurs étaient décuplées, c'était étrange. Mais je ne m'attardais pas là-dessus. Je posais la main sur la croix sommaire et me laissais tomber à genoux devant. Posant mon front tout contre alors que de nouveaux sanglots venaient secouer mon corps meurtri. J'avais la nausée, rien que de l'imaginer vivant ses derniers instants seule. Je m'en voulais. J'aurais dû mieux la protéger...

Je n'étais qu'un incapable. Je ne sais pas combien de temps, je suis resté là à la pleurer. Je sentis simplement la main de Lysandre se poser sur mon épaule. J'entendis alors sa voix à l'intérieur de ma tête. Je le fixais ahuri, le regard encore rempli de larmes. Comment ? Je me relevais brusquement et me reculais d'un pas. Sorcellerie ? Qu'était-ce donc ? Il sembla percevoir ma panique puisqu'il s'empressa de lever une main apaisante dans ma direction.

"Ne crains rien... Tu es en sécurité désormais..."

Je le fixais suspicieux, ne croyant pas un mot de ce qu'il racontait. Il n'avait pas su garder Valentine en vie. Et puis, un détail me revint.

"Que lui est-il arrivé exactement ? Et à moi ? Vous avez parlé de transformation..."

Ma voix était rauque, douloureuse. Il poussa un soupir et me fit signe de le suivre. C'est donc en silence que nous rentrâmes, je n'avais pas la force de le harceler de questions et j'avais l'intuition qu'il allait me répondre. Mon cœur saignait à l'intérieur de ma poitrine. J'aurais aimé disparaître, retrouver Valentine et mon enfant. Mais j'avais besoin de réponses avant...

Je m'installais dans fauteuil confortable une fois rentré, il m'avait conduit dans une pièce qui ressemblait à un bureau. Il sortit deux verres et les remplit d'un breuvage ambré que je reconnus comme du whisky. Il poussa l'un des deux verre vers moi mais je n'y touchais pas. Mon regard obstinément tourné sur lui. Il poussa un petit soupir avant de hocher la tête.

"Nous sommes ce que nous appelons des loups-garous et l'autre soir, tu es devenu l'un des notre. Celui qui t'a mordu est un cabot. Il ne fait parti d'aucune meute, c'est un paria, un renégat. Il faut bien comprendre que mordre une femme et encore plus une femme enceinte est interdit par nos lois... Les femmes n'ont que très peu de chance de survie lors d'une morsure. Ce qu'il a fait est... impardonnable."

Je tentais de digérer les informations qu'il venait de me donner. Mon visage se ferma, il se moquait de moi ? Halloween avait eu lieu quelques jours auparavant mais ce n'était pas la peine de me prendre pour une poire en me racontant des histoires à dormir debout. Il dut lire mon scepticisme puisqu'il commença à parler dans ma tête.

"Si ce n'était pas vrai comment expliquer ça ?"

Il se leva et commença à... changer de forme, je le fixais presque malgré moi alors qu'un loup venait de prendre sa place. Une moue de dégoût se dessina sur mon visage alors qu'il reprenait forme humaine.  

"Tu peux le faire également mais tu es encore trop instable pour que je te laisse le faire sans surveillance. Tu apprendras des autres loups et tu apprendras aussi que l'unité fait la force. Tu as perdu ta femme et ton enfant à naître mais tu viens de gagner une famille. Des frères."

Mon regard se fit assassin alors que je posais mon regard sur lui.

"Je n'ai pas besoin d'une famille... Je veux juste tuer celui qui nous a fait ça."

Lysandre hocha la tête en soupirant tristement.

"Evidemment, je comprends. Si nous sentons son odeur, nous te le laisserons, tu auras la priorité pour l'exécuter. Sache néanmoins que si tu refuses de t'intégrer à la meute... tu deviens exactement comme celui qui t'as transformé. Tu seras un cabot, un paria condamné à fuir toute sa vie. Les meutes tuent les solitaires et les renégats."

Son regard se fit intense alors que je hochais la tête. Peu m'importait, tout ce que je voulais désormais, c'était ma vengeance. Si pour cela, je devais rester ici jusqu'à ce que je retrouve l'homme qui avait décimé ma famille alors que je le ferais.



8 mai 1968

Cinq ans que j'avais intégré la meute de Salem. Cinq ans que je vivais avec cette douleur dans ma poitrine, avec cette rage qui ne voulait pas me quitter. Le cabot qui avait tué Valentine n'avait pas repointé le bout de son nez. Et moi, je m'étais plus ou moins intégré à la meute. Je faisais le stricte minimum, parlant peu et ne me liant que très peu. Je limitais mes transformation à une fois par semaine si je n'avais pas d'ordre contraire de Lysandre. Je faisais ce qu'on me demandait de faire et pour le reste, je restais dans mon coin. C'était aussi bien comme ça. Moins je les voyais mieux je me portais. Je ne m'étais toujours pas habitué à ma nouvelle nature. Je n'arrivais pas à pardonner.

C'était idiot mais... je n'arrivais pas à faire la distinction entre eux et le monstre qui m'avait volé ma femme. A mes yeux tous les loups étaient semblables. Le loup en moi me dégoûtait profondément. Cette part animale de moi ne pouvait pas être moi. C'était forcément quelque chose de distinct. Malgré cela, la transformation n'était pas désagréable, il y avait de chouettes sensations à être loup. J'avais découvert certaines choses sous de nouveaux yeux. Mais rien qui me passionne au point de me faire oublier mon but. Je pensais d'ailleurs tout espoir de l'accomplir perdu au bout de cinq ans. Mais un jour, Lysandre vint me voir pour me prévenir que les sentinelles avaient sentis son odeur.

C'était le signe du départ pour moi, je pense qu'il comprit parfaitement qu'il ne me reverrait pas après ça. Je promis de ne pas révéler la position de la meute. L'état les cherchait depuis de très nombreuses années. Pourquoi ? Je l'ignorais. J'avais simplement appris que les loups n'étaient pas les bienvenues sur le sol américain. On se demandait pourquoi... Après plusieurs massacres, les autorités ont dû comprendre que l'intérêt du plus grand bien résidait dans une régulation ou une surveillance accrue de ses menaces. Je ne pouvais pas les blâmer mais je ne pouvais pas non plus prendre le risque de trahir ceux qui m'avaient recueilli. Je saluais Lysandre une dernière fois avant de me transformer et de disparaître dans la forêt.

A cet instant, la traque commença. C'était presque trop facile, son odeur était partout. Je le surpris alors qu'il s'était arrêté pour boire. Je lui sautais à la gorge sans préavis, d'un mouvement puissant de mâchoire, je l'égorgeais sans plus de cérémonie. Il ne méritait rien de plus de ma part qu'une mort aussi ignoble que sa vie. Pourtant, je ne ressentais aucun soulagement. Aucune paix intérieure ne m'envahit alors que je relâchais le monstre à l'origine de mon malheur. Je n'avais même pas pris le temps de lui demander pourquoi. Et maintenant... il était trop tard. Je ne le saurais sans doute jamais...

Est-ce que cela avait de l'importance ? Je croyais que oui... Je compris que cela n'en avait pas au fond. Je repris forme humaine. Me laissant errer sans réelle destination, sans but. Qu'allais-je bien pouvoir faire désormais ? Je venais de tuer l'unique but restant de mon existence. Je ne ressentais aucune satisfaction à l'avoir fait. Le vide en moi ne s'était pas miraculeusement comblé. Il ne restait de moi... plus rien. J'en étais là de mes états d'âme quand une odeur étrange monta dans l'air, je me redressais en fronçant les sourcils mais je ne vis rien. Je scrutais les alentours avant de sombrer dans le néant d'un profond sommeil sans rêves.


10 mai 1968

Encore une fois, je me réveillais en ignorant complètement où je me trouvais. Cela ressemblait à une base militaire, j'étais sur un lit de camp. Le cheval de bois que j'avais sculpté à Valentine dans la main. La seule chose que j'avais demandé à récupérer lorsque j'avais intégré Salem. La seule chose que j'avais emportée avec moi lorsque j'étais parti traquer l'assassin de ma femme. Je pus remarquer un nouveau tatouage, en plus du croissant de lune des loups de Salem sur mon biceps droit, je me retrouvais avec un numéro sur l'avant bras gauche. J'esquissais une grimace, j'étais marqué comme du bétail.

Je devais certainement être dans l'endroit que craignait Lysandre. Je poussais un léger soupir et attendit que quelqu'un ne daigne se montrer. Ce qui ne tarda pas à se produire. Des militaires armés me sortirent de ma cellule pour me conduire en ville puis au nord de ce qu'ils semblaient appeler le Dôme, ils me firent un rapide topo de l'endroit. Ses habitants, ses règles et ma future destination. Je poussais un profond soupir alors que je me retrouvais en présence d'un nouvel alpha. Moi qui pensais pouvoir m'en défaire en quittant Salem. Je me trompais. Les militaires me laissèrent avec la meute. On me fit une proposition simple, intégrer la meute ou pas... Ma réponse fut tout aussi simple.

"Je préfère courir que d'intégrer une meute."

Je posais sur l'alpha un regard froid dénué du moindre sentiment alors que je scellais mon sort. A partir de maintenant, vivre sans passer ma vie à fuir allait être compliqué mais je préférais ça plutôt que de devoir à nouveau vivre entouré de loups en permanence. Devoir me plier à cette monarchie clownesque. Et puis... ce n'était pas comme si je tenais assez à ma vie pour baisser la tête en permanence. Plus rien n'avait d'importance. Pas même ma propre vie.



10 décembre 2018

D'abord, ce ne fut qu'une présence dans ma tête. Je sentis les changements dans mon corps, ma force augmenta et mes sens devinrent plus précis. J'étais un loup-garou pourtant mais ce fut comme si je ne l'étais plus. La transformation ne devint plus une contrainte, mes yeux reprirent leur couleur normale et je me surpris a regretter ma forme animale. A moins que ce ne soit une guérison pourtant je quittais certaines capacités pour en trouver d'autres. Tout ceci était bien trop étrange pour être totalement compréhensible. J'avais la sensation de ne plus être seul dans ma tête et pourtant je n'entendais pas de voix, je pouvais encore me mouvoir comme bon me semblait. J'étais finalement redevenu l'homme que j'avais été. Je commençais à m'habituer et puis je l'avais entendu dans ma tête pour la première fois.

Il a commencé à prendre le contrôle de mon corps et je suis devenu la petite voix en second plan. Je n'avais plus aucun contrôle sur rien. Il s'appelait Heimdall et c'était un dieu disait-il. Il revenait sur terre sous une forme humaine, il prenait mon corps qui était en fait le sien. Comme si je n'avais existé que pour un jour potentiellement l'accueillir en moi. C'était... perturbant. Mais je n'avais pas l'envie de me battre. S'il voulait mon corps et ma vie, je lui donnais sans aucun regret. Je n'étais plus qu'une ombre d'homme. Peut-être que lui saurait profiter de la vie plus que moi peut-être saurait-il quoi en faire. Alors je décidais de m'effacer me terrant dans un coin. Le laissant explorer avec curiosité et développer ses pouvoirs comme il l'entendait.

Cette vie, je la quittais sans regret et je lui laissais. Je n'était plus Leandre. Il n'existait plus, plus vraiment. A présent, c'était Heimdall même s'il avait souhaité conserver mon prénom. Je lui laissais aussi. Il n'avait plus aucune signification à mes yeux. Ce n'était rien d'autre qu'un nom après tout et je n'étais même plus un homme. A peine une voix, à peine une conscience qui s'éteignait petit à petit et avec joie... J'irais retrouver Valentine... Peut-être.


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