John W. Waterhouse #MUTANT — MAIS PAS DEUX ?
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| Sujet: Re: Erase the rest of me } John Waterhouse Mer 12 Juin - 9:18 | |
Raconte nous ton histoire
Suis les ordres et tu seras un homme, mon fils.
Cogne! Sois un homme! Quand il était enfant, John croyait en trois choses très importante. Les monstres dans les placard, ça n'existait pas, le Père Noël n'existait pas et Maman ne reviendrait pas. Parce que c'était ce que son père lui avait dit. Et son père ne mentait jamais. Son père disait toujours la vérité, alors quand il l'emmena au cimetière pour lui expliquer que sa Maman ne reviendrait plus à la maison parce qu'elle était dans une tombe au cimetière, John ne demanda pas pourquoi. Si son père le disait, alors, c'est que c'était vrai. Son père l'éleva entouré de ses frères d'armes et de son oncle, tous militaires. John oublia vite les traits de sa Maman, son père ayant retiré toutes les photos dans la maison. Très vite, il entreprit de faire de son fils 'un homme'. Un vrai. Un futur soldat, comme son père, un dur à cuir. Pour ça, il pouvait compter sur ses amis militaires, qui prirent leurs rôles de modèles très au sérieux. Très vite, John fut entraîner à la course, au tir, au combat, à la mécanique. Quand on lui demandait à l'école ce qu'il voulait être plus tard, John répondait avec un ton d'une évidence violente. Militaire, comme mon père.Et c'est ce que John fit. Il termina sa scolarité et s'engagea aussitôt dans l'armée, et devint très rapidement le plus motivé de sa promotion. Rapide, discipliné, stratège et doué au tir, il termina premier de ses classes, et fut même décoré de la médaille du meilleur cadet. Il commença alors une brillante carrière, pour la plus grande fierté de son père, qui ne pouvait rêver meilleur fils et meilleur relève. Bien qu'il ne lui dit jamais. John n'en souffrait pas. Il connaissait bien son père, mieux que quiconque. Ce qui comptait, c'était la réussite. Le reste importait peu. John fut très rapidement contacté par les instances militaires, qui lui offrirent de participer à la création d'un tout nouveau corps militaire: la MILICE. Une section de l'armée exclusivement dédié à la traque et à la capture des mutants, pour rapatriement immédiat vers ce que l'on décrit comme 'le Dôme'. Une zone de quarantaine cachée des yeux du monde. John n'hésita pas longtemps, il signa le soir même. Pas qu'il fut raciste ou même anti-mutant, il était juste évident que ces non-humains n'étaient pas adaptés à leur société, et pour le mieux de tous, il valait mieux les éloigner et de préférence, les mettre en quarantaine. Vraiment, nullement du racisme... John pilota de nombreuses missions de traque, se révélant à la hauteur des attentes de ses supérieurs et c'est lors de la préparation de l'un de ces raids qu'il rencontra Julia. Leur rencontre fut des plus simple, une rencontre comme le monde en avait connu des centaines. Elle cherchait le rayon des céréales, il y allait justement, elle prit du muesli aux fruits secs, lui également, ils se retrouvèrent à la caisse avec un étrange sourire de ceux qu'on aborde lors de bonnes coïncidences. Elle prit son numéro, il apprécia son aplomb. Il lui proposa un rendez-vous, car un 'rencard' ne faisait pas partie de son vocabulaire. Il était vieux jeux et ça lui plaisait. Tout simplement. Julia et John se marièrent quelques mois après leur rencontre. John était encore de ces hommes d'une autre époque, qui n'était pas choqué de se marier vite, puisqu'on ne se mariait qu'une seule fois. Si c'était la bonne, pourquoi douté? Julia était tout pour lui. Une femme, une amante, une confidente, une alliée. Il ne lui cachait jamais rien, omettait parfois le plus sordide pour l'épargner. Les traques organisées par la MILICE devenait sans cesse plus audacieuse, au point de pousser John à prendre part aux opérations. Avec un succès que personne n'aurait pu prédire. Le pourcentage de réussite lorsque John se trouvait sur le terrain dépassait leurs espérances. Près de 9 mutants sur 10 étaient saisis de surprenantes interférences de leur pouvoir, ce qui valu à John le surnom de 'Lepreuchaun grincheux'. Un véritable porte bonheur, racontait-on dans les couloirs de la base. Même Julia se mit à le surnommer ainsi, amusée. John devait un agent de terrain honoraire, réalisant pour la MILICE de véritable rafle dans la communauté mutante. Pendant un temps, un très long temps, John cru vivre un véritable rêve. Une femme magnifique, un emploi utile dans lequel il faisait ses preuves et la fierté de son père, un sentiment de valeur. Puis les choses dérapèrent. Un jour de 2016, alors qu'il buvait tranquillement un verre avec ses collègues, John avait reçu un message de Julia. John, je t'en supplie, il faut que tu m'aides. Le coeur de John s'était figé dans sa poitrine, intrigué et inquiet, et il avait aussitôt prit sa voiture pour rentrer chez lui. Mais il n'y parvint jamais. Lorsqu'il arriva dans son quartier, de grandes flammes dévoraient encore sa maison. Il avait aussitôt abandonné sa voiture, et s'était rué vers chez lui, mais personne ne le laissa passer. Pas plus qu'on ne lui répondit lorsqu'il demanda où se trouvait Julia. Il finit par passer le cordon et un pompier le plaqua à demi au sol, lui hurlant qu'il était trop tard. Qu'il n'y avait plus rien à faire... Le monde entier se tut et la Terre cessa de tourner, écrasé par le poids des mots qu'il venait d'entendre. Il y avait pourtant tant de choses à définir encore. Pourquoi? Comment? Qui? Quand? Mais aucune de ces questions n'avaient véritablement d'importance à ses yeux... Jusqu'à ce qu'un homme en uniforme noir ne vienne le relever et l'embarquer de force. Hébété, John exigea tout de même de comprendre quel était ce cirque obscène, et il en eue le souffle coupé. Il était mit en garde à vue pour complicité avec non-humain et trahison. On le traîna dans une base qu'il ne connaissait pas. Assit de force dans une salle d'interrogatoire, il attendit de trop longues minutes que l'on daigne enfin venir lui parler. On lui apprit que sa femme, Julia Banks, était une mutante pyrotechnique et qu'elle avait été dénoncé par l'une de leur voisine. Lorsque la MILICE avait débarquée, Julia s'était aussitôt embrasé et une altercation meurtrière avait eue lieu. De nombreux collègues de John, ainsi que sa femme, étaient morts durant l'affrontement. John n'en revenait pas. Julia, une mutante? En 5 ans de mariage, il n'avait absolument jamais eue le moindre soupçon à l'égard de sa femme! C'était ridicule, impossible... Irréel... On lui lu ses droits et John affirma qu'il n'était absolument pas au courant de la mutation de sa femme, tant et si bien qu'il finit par attirer l'attention d'un homme bien particulier... Au bout de six jours d'internement en cellule, John fut transporté dans un labo, sans qu'on lui explique pourquoi. Il n'eut cependant pas à passer le moindre test pour prouver ce que Ichabod Grey avait comprit avant les autres. A peine arrivé dans le laboratoire, un jeune mutant à la peau bleuté et poilue du fait de sa mutation se retrouva nu comme un vers dans sa camisole de force. Plusieurs 'sujets' traités dans ce même labo se retrouvèrent tout aussi privés que l'infortuné, et on plaça John dans une nouvelle cellule, sans explication. Au bout de quelques heures enfin, il rencontra Ichabod Grey. Ichabod n'y alla pas par quatre chemin: John était un mutant. L'accusation le fit sourire mais lorsqu'il comprit qu'il était sérieux, John du se retenir de ne pas le secouer pour remettre ses neurones en place. Un mutant, sérieusement?! Il s'en serait rendu compte tout de même! Sauf que non, mon vieux, parce que vous avez un pouvoir 'non sensible'. Un bouclier anti mutation. Anti vampire. Anti loup. Et même anti-sirène. A nouveau, John du se retenir, mais rien n'y fit, l'homme qui lui faisait face était sûr de lui. Au point d'en faire douter John. Il était vrai... Que l'étrange 'chance' dont il était sujet lors de ces raids avait quelque chose... De surprenant, mais de là à.... John exigea de faire un test, afin d'en avoir le coeur net. En quelques heures, il fut fixé. Il était bel et bien un mutant. Pour être franc, John en eue la nausée et le vertige. Comment pouvait-il s'être à ce point trompé sur sa propre vie? Julia le savait-elle? Son père le savait-il? Sa mère était-elle elle aussi une mutante ou était-il le seul pourvu de cette tare dans sa famille?... Ichabod lui laissa à peine le temps de digérer la nouvelle, car on ne faisait pas dans le sentiment avec les non-humains, John le savait très bien... Il lui proposa alors un deal. Soit il était tatoué et envoyé dans la cour de la prison où il avait lui même personnellement veiller à l'incarcération de chacun de ces détenus, ou alors... Il conservait son poste. Il restait à la tête de la MILICE. Seule modification, il était désormais assigné à résidence à la porte Est, et serait missionné par Ichabod lui même pour quelques missions de terrain à l'intérieur du Dôme. Avait-il seulement vraiment le choix?
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